9782747024235_0-463062.jpgParis, 1931. Hugo Cabret, jeune orphelin de 12 ans, vit dans une gare, remontant les horloges de celle-ci, et chapardant pour vivre. Son père lui a laissé comme héritage la passion des rouages et mécaniques en tout genre, ainsi qu’un automate. Cet automate, un automate pouvant écrire, Hugo va tout faire pour le réparer, entretenant ainsi le seul lien qui le rattache à son père. Pour arriver à ses fins, il vole des pièces à un marchand de jouets. Réussissant enfin à le réparer, l’automate va dessiner une image tirée du film le Voyage sur la lune de Georges Méliès…

Tout d’abord, ce livre est un bel ouvrage, un roman en mots et en images. Brian Selznick a su en effet mêler subtilement texte et images en noir et blanc, au doux crayonné (on en voit d'ailleurs un aperçu sur la couverture du livre). La narration s’arrête souvent, laissant les images prendre le relais sur le déroulement de l’histoire. A certains moments clés, on se retrouve même à tourner les pages de façon frénétique, afin de connaître la suite ! L’utilisation de ce procédé, rapproché au sujet du livre, nous fait penser à un film muet en noir et blanc ; impression renforcée par le fait que des images tirées de films de Georges Méliès sont également intercalées au milieu de tout cela. L’histoire est très prenante, on reste suspendu aux progrès d’Hugo dans la réparation de son automate, et dans sa quête de l’identité du marchand de jouets, qui va se révéler bien plus que ce qu’il paraît être…
Quant à l’invention d’Hugo Cabret, il faudra attendre la fin du livre pour la découvrir ! C’est une histoire vraiment sympathique et originale, ode au cinéma, à la création et au rêve.