minscules.jpgMidge, jeune fille de 12 ans, doit passer l’été chez son oncle à la campagne. Pour cette jeune londonienne, plutôt citadine, la perspective n’est pas très réjouissante, même si la maison ancienne et décrépie trouve un certain charme à ses yeux. Ses vacances vont cependant prendre un tour inattendu, lorsqu’elle découvrira un petit cheval ailé dans une grange, blessé. Choisissant de lui venir en aide, elle va apprendre qu’il fait partie du peuple des Minuscules, qui vit dans la forêt voisine. Hors cette forêt appartient à son oncle, et celui-ci a décidé de la vendre. Elle pourrait donc bien finir rasée… Midge va donc tout faire pour trouver une solution, et essayer de sauver le petit peuple…


En découvrant la magnifique couverture du livre, effet tissu imprimé, dans des tons de blanc, de gris, avec des touches argentées pour rehausser le tout, je m’attendais à mieux (mes premières impressions se fondent très souvent sur les couvertures, il faut que j’arrête ^^). Mais finalement, j’ai eu un peu de mal à arriver au bout de ma lecture. La narration est plutôt classique. On découvre le peuple des minuscules par les yeux de Midge qui va les découvrir dans un premier temps. D’autres chapitres auront pour narrateurs des Minuscules, nous permettant ainsi de mieux les comprendre, dans leur mode de vie et leur façon de penser. Cependant, l’intrigue, même si elle est bien menée, ne m'a pas enthousiasmée, et j’ai trouvé le peuple des Minuscules peu attachant. Heureusement le personnage de Midge est très bien développé. On suit ses peurs et ses doutes, et on la voir évoluer peu à peu. On s’attache également au personnage de l’oncle Brian, délicieusement excentrique et tête en l’air. Des petits détails sont également sympathiques et nous font sourire (les poules sont renommées par Midge "délégation de Rhode Island, les chats sont appellés des "Félix" par le peuple des Minuscules...). Certaines ficelles sont un peu faciles, la fin me laissant légèrement perplexe (c’est une trilogie, les choses doivent sûrement s’éclairer dans les tomes suivants, dont le second doit paraître en début d'année prochaine), mais cela reste une lecture agréable, l'auteur évitant le ton moralisateur sur l'urbanisation et tout ce qui s'ensuit.