La Rowane - Anne McCaffrey
Par Yume le vendredi 25 mai 2012, 09:40 - SF - Lien permanent
La Rowane à l'âge de 3 ans, avait déjà un don. Mais il a fallu qu'un terrible accident survienne pour que tout le monde s'en aperçoive. Son village a été enseveli sous une coulée de boue, et elle en est la seule rescapée. Elle poussa alors un terrible cri mental de détresse, que tout Doué de la planète entendit. Devant l'étendue de son don, et suite à la prévision d'une clairvoyante, elle fut formée pour être une Méta, le plus haut niveau de compétence (et de responsabilités) pour un Doué. Elle dirigera une de ces tours qui permettent de transporter vaisseaux, hommes et matériels, d'un endroit de l'univers à l'autre. Mais sa route sera longue et solitaire, jusqu'à sa rencontre mentale avec un certain Déneb...
Avec ce tome-ci, on comprend pourquoi la série des Doués peut être divisée en deux parties. Entre Le Bond vers l'infini et La Rowane, il y a un écart de temps très important. Un détail nous permet de dater cet écart, car on voit apparaître au fil de l'histoire un personnage du nom de Peter Reidinger. Le même nom que le Peter que l'on le voit apparaître dans le Bond vers l'infini ! Mais c'est le 5ème du nom, donc ça nous 5 générations d'écart... Et c'est ce premier Peter qui a utilisé son don de télépathe et de kinétique, couplé à une source d’énergie, afin de déplacer objets et personnes. Et c'est ce même don que l'on retrouve chez La Rowane et quelques rares autres. Il y a donc un lien, même ténu, avec le tome précédent.
Ce tome-ci est éponyme, puisqu'il va raconter exclusivement la vie de La Rowane : enfant, adolescente puis adulte. On suit avec plaisir son évolution. D'abord enfant timide et seule, face à une éducation qui la met résolument à l'écart de tous les enfants de son âge. Puis une adolescence perturbée qui a du mal à trouver sa place. Et enfin adulte agaçante et autoritaire. On s'attache très facilement à La Rowane enfant, avec ses doutes et sa solitude. Mais on a du mal à supporter son caractère un fois adulte. Ses capacités particulières et sa solitude sont sûrement pour quelque chose dans son comportement orgueilleux et colérique. Mais on ne la supportera pas longtemps comme ça, puisqu'elle va renconter un certain Déneb, qui va changer sa vie...
Son comportement dans la deuxième partie du livre, va donc radicalement changer, et c'est cette partie qui m'a le moins plu. Et pour cause, c'est très fleur bleue ! Cela l'était moins dans mon souvenir d'adolescente... Cela gâche un peu tous les bons côtés du roman, par ailleurs bien développé. Car ce qui est chouette, c'est que l'on est en plein dans le space opera ! On passe d'une planète à une autre, voyant les progrès de la colonisation dans l'espace : Altaïr, Callisto (et son dôme de verre), ... La fin est également bien puisque l'on voit apparaître des extra-terrestres plutôt menaçants, et d'une éspèce très particulière. J'éspère que les tomes suivants développeront davantage cet élément.
Livre chroniqué dans le cadre du challenge Anne McCaffrey.
Commentaires
Soit dit en passant, à force d'entendre parler de ce cycle, je vais m'y mettre moi aussi (mais bon la première fois le premier tome ne m'avait pas emballé...)
Bonjour,
j'évite de venir lire les chroniques avant d'avoir écrit la mienne maintenant, surtout encore plus avant d'avoir lu le roman. je trouve toujours les livres y sont trop est dévoilés. j'en viens à ne plus faire de résumé dans les miennes ou alors des propos que j'essaie de faire très flous.
Sinon nous avons à peu près le même ressenti, j'en ai bien l'impression.
Pour l'affaire de Peter, j'avais aussi été perturbé par ce prénom.