acommeassociation8.jpgJe ne pense pas m'être jetée sur un livre dés sa sortie depuis Harry Potter... Mais une conclusion de série, ça n'attend pas ! Et donc première bonne surprise à la découverte de ce huitième tome : sa taille ! Le livre fait bien le double des autres volumes de la série. Et au vu de mes attentes quand à la résolution des nombreux mystères savamment distillés par Erik l'Homme, c'est une bonne chose, puisque cela promet qu'il ne règle pas tout ça en deux coups de cuillère à pot !
Ensuite, j'ai été agréablement surprise par la couverture, piquetée de petits points argentés. C'est vraiment joli !

Quant au contenu que j'ai dévoré le temps de mon pluvieux samedi... Ma foi, j'en suis contente ^_^

Nous allons suivre presque exclusivement Jasper. Si dans les tomes précédents la place était presque partagée avec Mademoiselle Rose, Walter ou Nina... Ici ils resteront des personnages secondaires de l'intrigue, n'y participant que dans une petite part. Les révélations sur les origines de Jasper et d'Ombe prendront toute la place. Je ne vais d'ailleurs pas faire de spoilers dans cette chronique, histoire de laisser le plaisir de la découverte !

Erik L'Homme joue vraiment avec les codes dans ce tome, l'assume entièrement, et nous y associe même par le biais de Jasper. Et étant donné notre relation étroite avec lui, par le biais de ses réflexions et de ses jeux de mots toujours aussi tordants, nous passons presque de spectateur à acteur du récit. Ce qui fait qu'on lui pardonne les petits raccourcis qu'il utilise par moments pour rester plongés dans le récit et ses nombreux rebondissements. Car on peut dire qu'on ne s'ennuie pas, du début à la fin.

L'histoire est menée tambour battant (Ochi, si tu me lis...) (Jasper sort de ce corps !). Nous retrouvons des créatures magiques que nous avons déjà côtoyées dans les tomes précédents, et nous apprenons à en connaître une que l'on ne connaissais pas si bien... Les révélations sur l'Association, liées à celles sur les origines de Jasper et d'Ombe, sont cohérentes et mettent en place toutes les pièces du puzzle. On manque de tomber un peu dans le cliché à un moment donné (Je dirais juste : "Jasper, je suis ton père !"), mais nous sommes tellement embarqués dans l'histoire, qu'au final cela n'a pas d'importance.

Bien sûr, on ne saura jamais comment la série aurait pu se dérouler si Pierre Bottero n'avait pas disparu si tragiquement... Lui qui avait finalement su me séduire avec son Ombe si forte et volontaire. Mais Erik L'Homme a su relever le défi et poursuivre la série, à l'ombre du regard de son ami, nous transmettant au passage une émotion presque palpable. Une très bonne série, que je relirais avec plaisir dans les années à venir.