Cites-Anciens4.jpegÀ la suite de la crue catastrophique qui a frappé l’expédition, les survivants se retrouvent et s’efforcent de reconstituer un groupe cohérent, malgré les disparitions ; de nouvelles relations se forment, inattendues ou inespérées, d’autres poursuivent une évolution cahoteuse et malaisée, comme les dragons malformés qui continuent de grandir et de rêver de devenir un jour les maîtres du ciel, de la terreur et de la mer. (Résumé de l'éditeur)

Je pense qu'à partir de ce tome-ci, il va être difficile pour moi de parler de l'intrigue sans spoiler ! Donc si vous comptez lire la série, mieux vaut éviter de lire ce qui suit ! (sauf si vous avez une mémoire de poisson rouge, bien sûr)

Dans ce 4ème tome, le groupe se relève tant bien que mal de la crue dévastatrice qui vient de le frapper. L'heure est au décompte des absents et au doute : faut-il continuer à remonter le fleuve vers l'improbable Kelsingra? Malgré les obstacles et les tensions, diminués et déprimés, humains et dragons se remettent en route... Promiscuité et mauvaise humeur opposent tout le monde, et les révélations pleuvent. Je ne pensais pas que Robin Hobb allait faire parler ses personnages avec une telle franchise, et c'est un très bonne surprise. Le besoin de laisser le passé derrière soi et la volonté d'affirmation de certains personnages permettent de faire évoluer les relations dans le groupe.

Je ronchonnais également que l'intrigue n'avançait pas très vite, mais à ma grande surprise Robin Hobb a passé la vitesse supérieure. Une mort bien pratique survient, Alise et Sédric nouent de nouvelles relations amoureuses, Sintara est mise au pied du mur par Thymara... et préoccupation centrale du livre : les gardiens commencent à changer physiquement, se transformant peu à peu en Anciens, sous l'influence de leurs dragons. Non sans quelques surprises et jalousies. Parallélement, les dragons grandissent, leurs malformations disparaissant progressivement...

A ce stade de l'expédition, un retour à la civilisation est-il possible? Arrivée à la moitié de la série, je ne suis qu'impatience !