cites_anciens8.jpg(Spoiler) À Kelsingra, après la découverte du puits d'argent, source de la magie des Anciens, le capitaine Leftrin et ses compagnons tentent d'évacuer les débris qui bouchent le conduit d'accès à la précieuse substance. Ils veulent ainsi permettre aux dragons et aux Anciens de retrouver leur magie et surtout, sauver le petit Phron, l'enfant de Malta et de Reyn. (Résumé de l'éditeur)

Et c'est tard dans la nuit que j'ai achevé le 8ème tome des Cités des Anciens... Quel plaisir ça a été de retrouver Robin Hobb dans cette série qui fleure bon la nostalgie, tout en construisant sa propre intrigue. Je ne regrette pas d'avoir attendu que tous les tomes paraissent en poche pour pouvoir tout lire d'un coup (ça doit s’appeler de la boulimie littéraire je crois). J'espère que je ne vous ai pas perdus au passage !!

Malgré le problème du découpage français qui coupe de façon complètement barbare l'intrigue de l'auteure (et quand on aime aussi G.R.R Martin, on subit ça plus souvent qu'à notre tour...), j'ai pris beaucoup de plaisir à ma lecture. Même si l'action n'est pas toujours au rendez-vous, Robin Hobb a une écriture vraiment très addictive. Voir les personnages évoluer grâce aux épreuves qu'ils rencontrent est vraiment formidable. Beaucoup de chemin a été parcouru depuis le premier volume. D'un groupe d'humains dépareillés et de dragons malformés en route vers une cité dont personne n'a entendu parler depuis des siècles, l'évolution est presque spectaculaire. Après une foule d'épreuves, autant physiques que psychologiques, les humains sont à présent la nouvelle génération d'Anciens, et leurs dragons redevenus les seigneurs des airs qu'ils devaient être.

Cette série a été l'occasion de renouer avec les personnages que l'ont pensait avoir quittés définitivement dans les séries précédentes, mais il faut croire que l'auteure elle-même devait être nostalgique. J'ai adoré en apprendre davantage sur les dragons, d'autant plus que la vision qui nous est proposée ici est vraiment originale et permet de développer une magie qui rejaillit sur tout l'univers créé par l'auteur. De la création même des dragons, à leur développement grâce à l'Argent, des modifications physiques des Anciens aux malformations des simples habitants du Désert des Pluies... Tout est passionnant, et malgré la fin de la série, il reste une foule de possibilités à explorer, ce qui me laisse un peu sur ma faim, je l'avoue.

La fin nous offre un happy-end, qui pourrait paraître facile, mais qui pour ma part me convient assez (mais je reste sur ma faim, je le répète !). Bien que l'Assassin royal restera toujours LA série qui m'a marquée de façon indélébile, les Cités des Anciens est une lecture passionnante, vraiment bien écrite, et qui donne une dimension encore supérieure l'univers de Robin Hobb.