9782756405872_LesDragonsDeMeereen_cv.inddEnfin, il était temps que je le lise ce fameux tome 14 ! Mais les méandres des réceptions de livres à la bibliothèque, quand en plus ils passent par la case reliure, font que ça prend souvent un temps fou... Mais bon, j’ai soudoyé une collègue (en tout bien tout honneur je vous rassure) et j’ai pu me retrouver avec un exemplaire, héhéhé.

Nous retrouvons les protagonistes du tome précèdent, Le bûcher d’un roi, avec quelques ajouts de personnages. Et d’ailleurs, je préfère tout de suite faire exploser ma frustration : un seul chapitre pour Arya ??? Grmsjfqiurpf ! (traduction : grognement de troll ronchon).
Mis à part ça, j’ai beaucoup apprécié ma lecture. Si je trouvais que dans Le bûcher d’un roi, les évènements avançaient lentement, ici ce n’est plus le cas. On sent les ramifications du jeu des trônes continuer à se développer, de nouveaux pions se déplacent. C’est d’ailleurs passionnant, à chaque décision d’un personnage (Jon surtout, pour ne pas le citer), d’essayer de deviner en quoi ses actes pourront influencer le cours des évènements à l’avenir. Mais bon, j’essaie de ne pas trop m’avancer, parce que ça pourrait bien se retourner contre moi, tellement G.R.R. est perfide ! Kmpodofsdmf ! (traduction : grognement de troll qui n’a pas digéré les Noces pourpres).
Mais je reconnais qu’il a quand même un talent certain, en n’étant pas tendre avec ses personnages. Qu’on les aime ou pas, ils se retrouvent dans des situations toujours plus inextricables. Je pensais avoir laissé Jon, Tyrion et Daenerys dans des situations noires, et pourtant en refermant ce tome, j’ai l’impression que c’est encore pire !
Jon doit prendre des décisions contre l’avis de tous et lutter contre l’influence grandissante de Melisandre et de ses visions. Daenerys se retrouve avec un siège sous ses murs et des ennemis dans sa cité, qui ne pourront se résoudre qu’au prix d’un mariage. Tyrion se retrouve esclave, sous les murs même de Meereen, mais cela ne l’empêche pas d’être toujours égal à lui-même. On croisera également Theon, que j’hésite encore à plaindre ou à haïr ; Bran, promit à un avenir de vervoyant qui ne le tente pas ; et Arya, petite aveugle au service du Dieu noir et blanc…

Bref, ce tome ne respire pas la joie de vivre, mais l’action nous balade de personnage en personnage, d’un bord de l’échiquier à un autre, et c’est vraiment toujours aussi bon. Vivement la suite, et je maudis Pygmalion de ne nous faire attendre aussi longtemps avec son découpage qui dénature complètement la série en en brisant le rythme et les développements.