Sans-age.jpgLady Maccon, Alexia Tarabotti, est en pleine béatitude domestique. Une béatitude à peine troublée par la fréquentation de quelques loups-garous de la haute société et celle du second placard préféré d’un vampire, sans oublier un bambin précoce ayant des dispositions incontrôlables au surnaturel... Mais Alexia vient de recevoir un ordre qu’elle ne peut ignorer. Avec mari, enfant et famille Tunstell au complet, elle embarque à bord d’un bateau à vapeur pour traverser la Méditerranée. Direction, l’Egypte, un pays qui pourrait bien tenir en échec l’indomptable Alexia. Pourquoi une des plaies d’Egypte s’abat-elle de nouveau sur le pays ? Que lui veut la Reine vampire de la ruche d’Alexandrie ? Et comment diable Ivy est-telle devenue du jour au lendemain l’actrice la plus populaire de tout l’Empire britannique ? (Résumé de l'éditeur)

Le plaisir de retrouver nos personnages favoris ne se dément pas, deux ans après les événements de Sans coeur. Gail Carriger nous offre en plus une double intrigue, l'une se déroulant à Londres avec notre Béta favori, l'autre avec Alexia, avec une destination magique : l'Egypte. Comme pour l'Ecosse, ou l'Italie précédemment, l'Egypte n'est à mon grand regret qu'un décor. Il n'y aura pas d'excursion touristique dans les pyramides (ça aurait pu être rigolo). Le dépaysement reste cependant agréable et offre un cadre exotique où on croisera tout de même quelques momies pour se consoler.

L'intrigue est divertissante, en particulier grâce à un désagrément embryonnaire qui a bien grandi et pose des soucis à son père adoptif. Le récit est sinon plutôt tranquille, à peine émaillé de quelques retournements de situation plutôt surprenants. Un événement était cependant plutôt gros, et je regrette que Gail Carriger ait tiré cette ficelle un peu facile. Heureusement, une amourette inattendue est plutôt attendrissante, et on sourit toujours à la relation d'Alexia et Connal qui atteint une plénitude touchante. On retrouve pratiquement tous les personnages que nous avions rencontrés précédemment dans ce tome, et nous permet de trouver des réponses (pas toutes d'ailleurs !), et de régler quelques destins au passage.

Même si je ne peux pas m'empêcher d'être un peu tristoune d'être arrivée à la fin de cette série, Gail Carriger nous offre une fin digne de ce nom (c'est à dire pas frustrante au point qu'on ait envie de réclamer une suite à corps et à cris). Et en même temps, je préfère qu'elle s'arrête maintenant. Elle a su au fil des tomes nous surprendre et trouver une intrigue propre à chaque livre, il n'aurait pas fallu que ça finisse par tourner en rond... Les meilleurs choses ont une fin !

Cette série est au final une belle découverte, avec une plume enlevée et originale, sans d'autre ambition que de nous divertir et nous faire rire bêtement. Je ne pourrais pas donner un tome préféré, même si le premier reste un peu à part, puisque je me suis surprise à presque faire une nuit blanche à cause de lui (ce qui ne m'arrive quasiment plus, je suis une adulte responsable maintenant. Si si.). Je relirais sans doute des tomes par-ci par-là pour le plaisir !

Le dernier tome de la série de Mme Carriger signe ma cinquième et sûrement dernière contribution au challenge My summer of SFFF love de Vert ! J'ai beaucoup aimé ce challenge, qui m'a beaucoup fait rigoler, et m'a fourni un prétexte en béton pour enchaîner les différents tomes de la série sans aucun scrupule. Merci Vert ! ^_^

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